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6 avril 2014 7 06 /04 /avril /2014 12:06

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Il y a vingt ans, Jorge Mario Bergoglio, évêque de Buenos-Aires et actuel Pape François, a écrit une prière qui est devenue très populaire en Argentine. C’est une prière très simple qui reflète, en fait, le caractère et le style du Saint-Père. Une prière « à portée de la main ». Une prière sur les doigts de la main.


1- Le pouce est le doigt le plus proche de vous. Donc, commencer par prier pour ceux qui vous sont le plus proches. Ce sont les personnes les plus susceptibles de revenir à nos mémoires. Priez pour les gens qui nous sont chers est un « doux devoir »


2- Ensuite l’index. Priez pour ceux qui enseignent, ceux qui s’occupent de l’éducation et des soins médicaux : pour les enseignants, les professeurs, les médecins et les prêtres (les catéchistes). Ils ont besoin de soutien et de sagesse afin qu’ils puissent montrer le droit chemin aux autres. Ne les oubliez pas dans vos prières.


3- Le doigt qui suit est le médium, le plus long. Il nous rappelle nos gouvernants. Priez pour le président, pour les députés, pour les entrepreneurs et pour les administrateurs. Ce sont eux qui dirigent le destin de notre pays et sont chargés de guider l’opinion publique. Ils ont besoin de l’aide de Dieu.


mains-copie-14- Le quatrième doigt est l’annulaire. Bien que cela puisse surprendre la plupart des gens, c’est notre doigt le plus faible, et tout professeur de piano peut le confirmer. Vous devez vous rappeler de prier pour les faibles, pour ceux qui ont beaucoup de problèmes à résoudre ou qui sont éprouvés par la maladie. Ils ont besoin de vos prières jour et nuit. Il n’y aura jamais trop de prières pour ces personnes. Nous sommes invités aussi à prier pour les mariages.

 

 

 


5- Et enfin, il y a notre petit doigt, le plus petit de tous les doigts, aussi petit que nous devons nous tenir devant Dieu et devant les autres. Comme le dit la Bible, les derniers seront les premiers. Le petit doigt est là pour vous rappeler que vous devez prier pour vous-même. Ce n’est que lorsque vous avez prié pour les quatre autres groupes, que vous pourrez le mieux identifier vos besoins et donc prier pour vous.


 Pape François

 

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 15:04

949f16dc-b1d3-11e3-9ba8-0025b511226e.jpgLe pistolet utilisé par le tueur turc Ali Agça, pour la tentative d’assassinat contre Jean-Paul II


Le pistolet utilisé par le tueur turc Ali Agça, pour la tentative d’assassinat contre Jean-Paul II, le 13 mai 1981, place Saint-Pierre, a quitté le Musée de la criminologie de Rome pour rejoindre Cracovie, l’ancien diocèse du cardinal Karol Wojtyla.

 

 

 

La main de la Vierge Marie a permis que le pape survive à ses blessures et l'arme de Jean-Paul II, qui sera canonisé en avril, a été la plus forte : par le pardon donné à son agresseur, il a vaincu le mal par le bien.

 

L’arme fera partie d’une exposition organisée dans la maison natale du bienheureux pape polonais, à Wadowice, à l’occasion de sa canonisation par le pape François, le 27 avril prochain, à Rome.

 

0t5fv4nd-1-.jpgJean-Paul II a été victime d’une tentative d’assassinat qui l’a grièvement blessé, le 13 mai 1981, Place Saint-Pierre, deux ans et demi après son élection comme pape.

 

L’auteur était le tueur à gages turc Ali Agça, arrêté et condamné, puis gracié, mais les motifs de l’attentat sont à ce jour encore inconnus.

 

Jean-Paul II lui-même pensait qu’un État de l'ancien bloc soviétique avait commandité le meurtre.

 

Rappelons surtout que Jean-Paul II a tout de suite pardonné à son agresseur et qu'il a écrit, dans son Message pour la Journée mondiale de la Paix 2002 : « Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon ».

 

Il a en effet déclaré, cinq jours après l'attentat, dans un message enregistré depuis son lit d’hôpital au Gemelli, lors de l’angélus du dimanche 17 mai 1981: « Je prie pour le frère qui m'a frappé et auquel j'ai sincèrement pardonné ». Il lui avait rendu visite à la prison romaine de Rebibbia, le 27 décembre 1983.

 

Le pape avait été atteint par 3 des balles tirées par le Browning d’Agça qui l'ont blessé au ventre, au coude droit et à l'index de la main gauche. Le 23 mai 1981, les médecins signaient un communiqué disant que la vie du pape n'était plus en danger.

 

Sorti de l’hôpital, il sera une nouvelle fois au bord de la mort au mois d’août, du fait d’un virus contracté lors de la transfusion sanguine nécessaire lors de son opération, comme l’a raconté le cardinal Dziwisz (cf. Zenit, 13 mai 2001).

 

Le pape sortait de l'hôpital le 3 juin, pour y retourner le 20 pour de nouveaux examens, qui allaient confirmer la présence d'un virus, cause de la fièvre et de différents symptômes. Un point de pleurésie allait compliquer les choses.

 

Mais le 5 août, une opération d'une heure devait libérer le pape du système de dérivation mis en place lors de la première opération, et il allait pouvoir rentrer au Vatican le 14 août. Le lendemain, il célébrait l'Assomption devant une foule de cinquante mille personnes. Le soir, à 17 h 30, il s'envolait en hélicoptère pour Castelgandolfo. 

 

L’ancien secrétaire particulier de Jean-Paul II, le cardinal Stanislas Dziwisz, aujourd'hui archevêque de Cracovie, a révélé l'existence d'une lettre de Jean Paul II adressée à Ali Agça, jamais envoyée et gardée secrète.

 

Jean_Paul_II_Ali_Agca_all_ws1018713481.jpgCondamné à perpétuité en Italie, Ali Agça, âgé de 23 ans au moment de l’attentat, a été libéré au cours du Grand Jubilé, en juin 2000, à l’issue de la grâce signée par le président italien Carlo Azeglio Ciampi, avec l’avis favorable du Vatican, après avoir purgé une peine de 19 ans.

 

Le pape avait reçu la mère de Mehmet Ali Agça en 1994 et en 1996, et son frère Adnan, en 1997. Le 26 février 1999, Agça avait lui-même écrit au pape lui demandant de bien vouloir intervenir favorablement auprès des autorités italiennes. Déjà, en 1997, le Vatican avait fait savoir qu'il n'y avait pas d'objection à la grâce.

 

La grâce s'accompagnait de l'extradition vers la Turquie. La justice italienne a remis l’ancien terroriste des « Loups gris » aux autorités turques : il y avait été condamné pour l’attaque d’une banque, dans les années 1970, et pour le meurtre d'un journaliste turc en 1979, mais il s’était évadé. Après son extradition, sa peine à perpétuité a été transformée par les juges turcs à 10 ans, puis elle a été réduite à 5 ans pour « bonne conduite » en 2006.

 

Il avait bénéficié en janvier 2006 d'une libération anticipée, mais il a été remis en prison huit jours plus tard, la Cour de cassation turque estimant que les réductions de peines appliquées avaient été mal calculées.

 

Il a été libéré de la prison d'Ankara en janvier 2010 après avoir purgé globalement une peine de 30 ans.


Le maillot de corps de Jean-Paul II lors de l'attentat

pape 8

Le maillot de corps porté par Jean Paul II lors de l'attentat dont il fut victime le 13 mai 1981 va être exposé ce week-end dans un couvent de Rome. C'est également ce week-end qu'aura lieu la béatification du pape polonais au Vatican.

«C'est une relique extrêmement émouvante : un symbole de la foi, mais aussi de la douleur, de la crainte et de la souffrance ressenties durant ces moments», estime soeur Béatrice, du couvent des Filles de la Charité, où est conservé le sous-vêtement blanc.

 

«Le moment juste pour partager la relique »

 

Protégée par une vitre, la relique sera présentée sur un autel spécialement mis sur pied pour cette occasion à l'intérieur de la chapelle du couvent, situé dans une oasis de verdure dans la banlieue de Rome.

«J'espère que les jeunes gens, mais aussi les autres, viendront. Les soeurs du couvent ont décidé que la béatification était le moment juste pour partager (la relique) avec le reste du monde», explique-t-elle.

Conservé au secret pendant des années

Le jour de l'attentat, le maillot de corps, sur lequel sont brodées les initiale «JP», avait été découpé aux urgences de l'hôpital romain Gemelli et mis de côté par les médecins. Abandonné dans un coin de la salle d'opération, il avait été recueilli par une infirmière, Anna Stanghellini, qui l'avait soigneusement enveloppé et mis à l'abri dans une armoire chez elle, où elle l'a conservé au secret pendant des années.

L'infirmière, qui n'avait pas de famille, a emménagé après sa retraite au couvent, qui s'occupe de soeurs et de laïques âgées et malades, et a confié son secret à soeur Béatrice en 2000.

«Pas besoin de tests pour confirmer son authenticité»

 

«Un jour, Anna est venue me voir et m'a montré le paquet qu'elle avait tenu caché. Quand j'ai vu le maillot de corps, j'ai commencé à trembler, je suis restée sans paroles. Je ne savais pas quoi faire, mais après le décès de Jean Paul II je l'ai apporté au Vatican», raconte-t-elle.

«Quand ils l'ont vu avec la lettre écrite par Anna expliquant comment elle était entrée en sa possession, ils m'ont dit qu'ils n'avaient pas besoin de tests pour confirmer son authenticité», précise-t-elle.

Le Vatican l'a rendu aux Filles de la Charité, qui l'ont placé dans leur musée, qui collectionne des articles ayant appartenu au pape, dont un stéthoscope utilisé une fois sur Jean Paul II.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 14:39

960202wb-L-annonciation-a-Marie.jpg

 

"L'Annonciation est une heure unique dans l'histoire mystique et dans l'histoire spirituelle.

C'est une heure culminante...

C'est toute la fin d'un monde et tout le commencement de l'autre. "

Charles Péguy


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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 09:43

 

 

suaire

 

 

Quinquagésime  02/03/14 PM   10h & 18h30

+

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il !

 

Cher monsieur le chanoine,

Frères très aimés,

      Chers amis du carême à venir,

                         de ses rigueurs exquises

                         et de ses renoncements joyeux !

 

Je Suis…

Je Suis ton enfant, une chanson, un poème…un paysage !

Je Suis le visage de ton épouse ou le cœur de ton mari.

Je Suis la tombe de tes ancêtres, le crucifix de ta chambre ou le tabernacle de ton église.

PICT2621 (Medium)Ah mon ami ! Si tu savais comme je me sens Seul, comme Je guette ton arrivée, comme J’espère ta présence !

Tu me donnes bien quelques regards –de temps en temps –… mais jamais bien en face, ni bien très longtemps.

Tu te laisses accaparer par des affaires dont tu prétends qu’elles sont plus sérieuses… Et tu essaies après de me convaincre, en me murmurant que tu manques de temps.

 

Je Suis…

Je Suis un roman de Michel de Saint Pierre ou de Michel Déon,

Je Suis un article de fond de l’Homme Nouveau ou du Figaro-Histoire.

Je Suis une homélie d’un Souverain Pontife, le catéchisme de l’Église Catholique ou la biographie d’un saint.

 

Ah mon ami ! Si tu savais comme je Suis en mesure de te nourrir… de nourrir ton âme ! D’illuminer ton intelligence ! De structurer ton cœur. Mais…mais tu préfères papillonner sur Internet, aller de brève en brève, d’information en information, tu préfères opter pour l’immédiat d’un clic. Jamais plus de dix lignes avalées sur un même sujet, car réfléchir te fait peur ou te fatigue.

Alors laisse-moi te dire très doucement ce matin que tu manques de jugement.

 

Je Suis…

Je Suis l’altitude au sommet de la montagne, la lumière au bout du tunnel, la miséricorde au travers de la grille d’un confessionnal !

Mais…mais cela fait bien longtemps que tu doutes de toi-même.

Tu te sers de ta faiblesse pour te convaincre d’être destiné pour la médiocrité. Tu oublies ! Tu oublies que tu es fait pour l’incandescence, la beauté et l’absolu !

Ah mon ami, comme tu manques d’enthousiasme.

 

Je Suis…

Je Suis le dossier de ta chaise ou de ton banc. Je Suis ton rasoir ou ton peigne. Je Suis les bonnes manières de ta grand-mère. Je Suis l’élégance du vêtement et de la langue française. Je Suis le sens du sacré et la clarté d’un regard.

Crois-moi, nous qui formons en cortège le patrimoine d’une civilisation bimillénaire, quelle tristesse mon ami de te voir parfois…trop souvent… à l’affût des modes passagères et prêt à succomber à un certain esprit mondain.

C'est regrettable, mais je te le dis sans fard : tu manques de tenue.

 

Je Suis… je Suis enfin… je Suis… le panier de quête de ta messe dominicale. Depuis des années Je passe devant toi le plus lentement possible, bien que tu Me presses souvent de filer vite chez ton voisin… Chaque dimanche – in-las-sa-ble-ment – Je poursuis ma séduction. Parfois même, les jours de mariage ou de fête, Je change mes atours : petits rubans bleus, pièces de velours. Pour mieux t’attendrir, certaines fois, c'est un enfant ou le prêtre lui-même qui Me promène dans la nef ! Et pourtant… pourtant… combien de fois ne M’as-tu pas délaissé. Allez ! Avoue-le mon ami : de ta part trop souvent Je n’ai eu droit qu’à la flagellation des pièces quand J’espérais la douce caresse d’un billet.

Et rejoignant la sacristie, le ventre vide et le cœur lourd, J’ai du mal à ne pas Me dire au fond de Moi-même que… peut-être… peut-être tu manques de générosité.

 

Alors mes frères, mes frères très aimés, pour bien nous entendre, il faut nous arrêter quelques instants.

A nous tous, c'est bien clair, il nous est arrivé de manquer de temps, de jugement, d’enthousiasme, de tenue ou même de générosité.

Cela va de soi. Et voyez-vous je n’aurai pas la bêtise ni la prétention de ne pas me sentir concerné, et même de me croire au-dessus de vous. Nous avons tous nos misères, nos parts d’ombre et nos petits égoïsmes. Mais il s’agit d’aller de l’avant mes frères !

Ou pour mieux dire : de nous envoler, parce que vous le savez, dans la vie spirituelle, il s’agit moins d’un cheminement que d’une ascension. Vers ce Ciel. Où Dieu nous attend. Qu’il a préparé pour nous.

 

Alors mes doux fidèles, pourquoi nous arrive-t-il d’être si lâches ? Pourquoi nous arrive-t-il de faire le mal ?

 

Et bien, écoutez voir maintenant. Écoutez ce cri ultime. Écoutez-le avec gravité, et puis, avec tremblement, parce que Celui qui vous pousse ce cri vous aime, très fort :

 

christ_roman_grand.jpgJe suis ton Dieu, ton Créateur et ton Maître. Et plus encore, je veux être ton ami. Si tu savais ! Si tu savais comme J’ai soif de toi ! Je t’ai donné l’existence et la vie. Je t’ai donné l’être et l’agir. Je t’ai donné la vie sur cette terre non pour ton malheur ; je ne t’ai pas créé pour que tu sois triste, blafard ou grincheux. Je t’ai donné l’existence pour que tu connaisses un jour la vie éternelle de mon Paradis ! La béatitude de mon Ciel ! Le bonheur de la paix de mes amis les anges et les saints !

 

Crois-moi mon frère, crois-moi de tout mon cœur ! Si tu manques de temps, si tu manques de jugement ou d’enthousiasme, de tenue ou de générosité, c'est d’abord, d’abord, parce que tu manques d’amour !

 

C'est ça le drame, mes frères, et c'est pour ça qu’aujourd'hui nous avons entendu l’hymne à la charité avant le Carême ! C'est parce qu’on n’aime pas assez qu’on fait le mal. Ce n’est pas par devoir qu’il faut faire le bien, c'est par amour ! Par charité ! Parce que Dieu nous aime ! Il ne faut pas nous lasser de nous l’entendre dire. On n’aime pas assez. On peut toujours aimer davantage. C'est la… c’est la charité notre principe d’action dans notre vie spirituelle et dans le combat des vertus.

Ne pas subir notre Foi. Ne subissez pas ce en quoi vous croyez ! Ne subissez pas votre foi ; on n’a pas le droit, pas aujourd'hui, ce n’est pas possible ! Il faut aimer de tout votre cœur. Aimer davantage. Toujours mieux. Avec plus d’application.

 

Regardez notre bon malade, notre aveugle de Jéricho sur le bord de la route ! Il crie, il hurle, il mendie l’amour du seigneur : « Sauve-moi ! Faites que je voie. » Eh mes amis ! Quand on voit Notre Seigneur, c'est le coup de foudre assuré ! C’est impossible de ne pas résister à son regard et à son amour. Alors essayez d’y penser de temps en temps. Dites-vous que vous n’avez pas assez de tenue et moi aussi. Que vous n’avez pas assez de générosité et moi aussi. Il faut se dire cela…

 

Et voilà pourquoi nous allons faire des efforts pendant le Carême – ça aussi c'est important que vous l’entendiez.

On ne fait pas des efforts tout d’abord parce qu’on aime souffrir, ou alors c'est qu’on est vraiment singulier et tordu.

On ne fait pas des efforts ensuite pour aimer davantage Notre Seigneur. C'est bien, peut-être. D’accord. Mais si on arrive à faire des efforts, c'est parce que d’abord on aime, parce qu’on est habité de l’amour de Dieu en nous. C'est l’amour qui va être le moteur, encore une fois le principe d’action de notre agir bon.

 

Donc dans les efforts que vous allez faire, essayez d’y penser dès maintenant, et pendant cette messe ! – c'est pour ça que la liturgie de la Quinquagésime nous aide à mettre l’amour et la charité à la première place. Demandez cette grâce au Seigneur tout à l’heure pendant le silence du canon, et moi je le ferai aussi, d’aimer davantage notre bon Jésus, de L’aimer pour faire des efforts et pour le servir convenablement, et faire un bon Carême. De l’aimer tout simplement.

Aimez-Le de tout votre cœur, de toute votre âme et de tout votre esprit ! Et que votrecarême n’ait pas la laideur d’un fardeau mais l’éclat d’un flambeau.

Ainsi soit-il !

 

Chanoine Alban Denis (Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre)

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 17:16

Chers TOUS, anciens et anciennes de notre école Saint-Joseph et vous qui passez sur le BLOG, toute la Communauté vous souhaite une très belle fête de saint Joseph, le 19 mars prochain, et vous assure de ses prières fidèles.

Que ce saint si silencieux, si obéissant à ce que Dieu attendait de lui, nous fasse grandir en obéissance et en abandon à la Volonté divine.

 

st-Joseph-charpentier.jpg

 “Joseph, tu as écouté l’Ange, envoyé de Dieu, tu as obéi à sa parole. Ta confiance et ta sainteté t’ont mis en route pour réaliser le dessein de Dieu, sans savoir encore où il te conduirait.

Saint Joseph, fais que nous sachions nous engager au service de Dieu et de notre prochain, dans l’espérance qui vaincra toute peur.

Rappelle-nous la nécessité de l’obéissance; aide-nous à prendre du temps pour écouter le silence de Dieu, chaque jour, avec persévérance.

Saint Joseph, homme de confiance, apprends-nous à faire la volonté de Dieu.”

Amen.

 

 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 17:23

cate074a-copie-1.jpg

O vous qui seul êtes bon et qui ne gardez point le souvenir de nos offenses, Seigneur, je viens vous confesser mes péchés. Car même si je me tais, vous savez tout, Seigneur, et rien n'est caché devant vos yeux.

Mais puisque vous avez dit par le prophète: "confessez d'abord vos fautes pour être justifiés", je vous dis : j'ai péché, Seigneur, j'ai péché et je ne suis pas digne de lever les yeux pour contempler la profondeur du ciel, à cause de la multitude de mes crimes!

Manifestez en moi votre clémence, ô Père très aimant, montrez-moi votre pardon et votre indulgence : ne me refusez pas à moi seul ce que vous avez accordé à tant d'autres. Je ne défends pas mes crimes et je confesse mes péchés devant vous. Je déteste ce que j'ai fait, je regrette d'avoir offensé votre majesté. J'accuse mon péché, je reconnais ma faute et je viens vous les confesser.

Accueillez, Dieu tout-puissant, les cris de mon repentir, entendez ma supplication et exaucez la voix d'un pécheur qui vous crie : J'ai péché, Seigneur, ayez pitié de moi ! J'ai péché, Seigneur, soyez-moi propice ! Si vous gardez le souvenir de mes péchés, ô Dieu, comment subsisterai-je ? Songez à ce que je suis; songez que je suis terrestre et charnel, poussière et cendre.

Ouvrez pour moi les trésors de votre volonté, étendez sur moi votre main. Pardonnez-moi tous mes crimes et guérissez mon âme, car j'ai péché contre vous, Seigneur, contre vous, à qui reviennent tout honneur et toute gloire dans l'éternité. Amen.

Seigneur Jésus-Christ, je ne possède rien, je ne suis même pas capable de vous payer en retour ce que je vous dois. Car par mes péchés innombrables j'ai dissipé mon capital et ses intérêts. Je vous en supplie donc, n'exigez pas de moi le capital que vous m'avez donné, mon âme, non plus que l'intérêt et le lucre qu'a pris mon corps. Dégagez-moi du poids énorme de mes dettes, vous qui êtes la bonté par excellence, et dites-moi les paroles que vous avez prononcées pour la pécheresse: "Que te soient remis tes nombreux péchés."

Car vous seul êtes sans péché, vous seul possédez la bonté et la grâce, vous seul pouvez pardonner les fautes. Et c'est à vous que reviennent la gloire, l'honneur et la puissance, avec le père et l'Esprit-Saint, dans les siècles éternels. Amen.

Saint Ephrem

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14 février 2014 5 14 /02 /février /2014 09:03

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Une telle question mérite d’être à nouveau posée, particulièrement dans le monde ecclésiastique car il me semble qu’il y a eu pendant une bonne cinquantaine d’années une interprétation erronée de la première des Béatitudes («Heureux ceux qui ont une âme de pauvre» [Mt 5, 3]), dont nous ne sommes pas encore sortis. Le bon catholique se devait  d’être indigent, inculte, fondu dans le monde, ne défendant pas de convictions, ne prenant jamais le risque d’humilier le prochain en l’enrichissant en quoi que ce soit, ne donnant pas l’exemple par ses actes, a fortiori quand il était nécessaire de s’opposer.

L’exemple du Christ

Ce n’est pourtant pas l’attitude du Christ tout au long de sa vie publique : son esprit de pauvreté, sa douceur, son humilité, ne le conduisent nullement à ce misérabilisme, qui débouche inéluctablement sur la non-assistance à personnes en danger. Le Christ aime les pécheurs, mais Il déteste le péché.

La mansuétude, dont Il fait preuve face à la Samaritaine, à la femme adultère, à Zachée ou à Marie-Madeleine, ne laisse aucune place à une complaisance envers leurs comportements passés. Il est venu pour rendre témoignage à la Vérité par amour pour les hommes et Il le fait, avec autorité, ce qui impressionne favorablement ceux qui sont ouverts à la Bonne Nouvelle et dérange les  «mauvais bergers».Il «ne lâchera rien», ce qui le conduira à la Croix.

Une saine ambition

La fausse pauvreté, qui a été inculquée aux catholiques de France, a révolté les uns, ramolli les autres, dégoûté ceux de «l’extérieur» qui étaient à évangéliser. La jeunesse a besoin qu’on lui communique l’ambition de la sainteté, de l’héroïsme, du service, de l’enseignement, de la compétence professionnelle. Il y a un sain élitisme, qui vise à tirer le meilleur de ce que l’on a reçu de Dieu, pour être «le sel de la terre» et «la lumière du monde». Cela concerne toutes les classes sociales, toutes les professions, tous les domaines de la vie spirituelle, morale, culturelle, artistique, politique, socioéconomique, professionnelle, sportive…

Il me paraît urgent, pour que notre jeunesse catholique contribue au renouveau de la France, qu’elle soit élevée dans cette ambition de servir au mieux, ce qui passe par cette exigence «élitique» que la profondeur de la vie spirituelle rend parfaitement compatible avec l’esprit de pauvreté évangélique.

Bien sûr, la famille joue un rôle capital pour lancer cette conversion des mentalités mais elle a besoin de l’appui d’une école catholique, digne de ce nom, et d’homélies roboratives, stimulantes, enthousiastes et remplies d’amour pour la France.

La mission éducatrice de la France

Aimer sa patrie, ce n’est pas être nationaliste, c’est être convaincu que la Fille aînée de l’Église a reçu du Ciel une mission éducatrice, qu’être français crée des devoirs, qu’il faut être apte à les remplir par amour des autres nations. J’ai eu la grâce d’être élevé dans cet esprit en famille, dans l’enseignement catholique, et dans les églises… jusqu’en fin 1957 ! Et le choc reçu en découvrant à Lyon un clergé «en connivence avec le marxisme», comme devait le dire Mgr  Decourtray près de trente ans plus tard dans un entretien qui fit quelque bruit à l’époque, ne m’a malheureusement pas transformé.

Mais j’ai souffert de voir mes propres enfants privés de cet apport complémentaire donné par des enseignants réellement catholiques et des homélies nourrissantes.

Je remercie Dieu de m’avoir donné santé et pugnacité, et par Marthe Robin interposée, de m’avoir injecté une solide dose d’espérance, pour que je puisse encore œuvrer pour ma chère patrie et ses enfants, qui ont pâti de malnutrition spirituelle et culturelle.

 

Père Yannik BONNET (dans l'Homme Nouveau n°1560 )

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13 février 2014 4 13 /02 /février /2014 13:22

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Rome, 12 février 2014 (Zenit.org)

Frères et sœurs, comment vivons-nous l’Eucharistie, et que représente-t-elle pour nous ? La participation à l’Eucharistie doit vraiment toucher notre existence et notre cœur, et ne pas être seulement comme une parenthèse qui ne transformerait pas notre vie.

5474501-revivez-la-premiere-journee-du-pape-francois.jpgPuisque le Christ s’est donné pour chacun d’entre nous, la messe nous conduit-elle à nous sentir vraiment frères et sœurs, fait-elle grandir en nous la capacité de nous réjouir avec ceux qui sont dans la joie, et pleurer avec ceux qui pleurent ? Puisque le Christ s’est livré pour le pardon des péchés, la messe nous donne-t-elle la grâce de nous sentir pardonnés et de pardonner à notre tour ? L’Eucharistie est une action du Christ, elle est la source de la mission de l’Église. Par elle, il veut entrer dans notre existence pour que, dans chaque communauté chrétienne, il y ait cohérence entre la liturgie et la vie.

Pape François

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 13:40

martyrs maldonado 175

Le martyrologe romain fait mémoire, le 11 février d'un saint prêtre mexicain, Pedro de Jesus Maldonado Lucero, martyr (1892-1937).

La persécution religieuse se déchaîna au Mexique avec l'adoption de la constitution de 1917, dénoncée par le Pie XI dans l'encyclique: "Nos es muy conocido" ("Il nous est bien connu", 1937).

La persécution se fit plus dure, à partir de 1931, dans l'État de Chihuahua, avec l'application drastique des lois anti-catholiques. C'est là que P. Pedro était curé, à la paroisse Sainte-Isabelle. "Je veux, disait-il, tenir mon cœur toujours tourné vers le ciel et vers le tabernacle".

Le 10 février 1937, Mercredi des Cendres, il célébra la messe, imposa les cendres et se consacra aux confessions. Mais un groupe d'hommes armés surgit pour l'arrêter. Il prit les hosties consacrées et il les suivit. Au siège de la municipalité, civils et policiers se mirent à l'insulter et à le maltraiter.

Blessé mortellement à la tête par une arme à feu, il s'écroula, et la pyxide contenant les hosties s'ouvrit. L'un de ses bourreaux le fit communier par dérision, sans savoir qu'il exauçait son désir.

Il fut transporté agonisant à l'hôpital de Chihuahua, et il expira le lendemain : c'était l'anniversaire de son ordination sacerdotale.

Il a été béatifié, en tant que martyr par le pape Jean-Paul II en l'an 2000.

(Zenit.org) Anita Bourdin

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 13:32

Lourdes-apparitions.jpg

"Ô ma Mère, c'est dans votre coeur que je viens déposer les angoisses de mon coeur et y puiser force et courage"

Sainte Bernadette, Carnet de notes intimes p.28

 

 

 

Prière :

Marie, tu t’es montrée à Bernadette dans le creux du rocher.
Dans le froid et l’ombre de l’hiver,
Tu apportais la chaleur d’une présence,
la lumière et la beauté.

 

Dans le creux de nos vies obscures,
au creux du monde où le Mal est puissant,
apporte l’espérance,
redonne la confiance !

 

Toi, qui es l’Immaculée Conception,
viens en aide aux pécheurs que nous sommes.
Donne-nous l’humilité de la conversion,
le courage de la pénitence.
Apprends-nous à prier pour tous les hommes.

 

Guide-nous vers les sources de la vraie vie.
Fais de nous des pèlerins en marche au sein de ton Eglise.
Aiguise en nous la faim de l’Eucharistie,
le pain de la route, le pain de vie.

 

En toi, Marie, l’Esprit-Saint accomplit des merveilles :
par sa puissance, il t’a placée auprès du Père,
dans la gloire de ton Fils, à jamais vivant.
Regarde avec tendresse
les misères de nos corps et de nos coeurs.
Brille pour tous, comme une douce lumière,
au passage de la mort.

 

Avec Bernadette, nous te prions, Marie,
dans la simplicité des enfants.
Fais-nous entrer, comme elle, dans l’esprit des Béatitudes.
Alors, nous pourrons, dès ici-bas,
commencer à connaître la joie du Royaume
et chanter avec toi :
Magnificat !

 

Gloire à toi, Vierge Marie,
heureuse servante du Seigneur,
Mère de Dieu,
demeure de l’Esprit Saint !

 

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Published by l'équipe - dans prières

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