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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 08:28

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Pas de double vie (12 avril)

 

 Dans notre vie, nous entendons aussi ces propositions qui ne viennent pas de Jésus, qui ne viennent pas de Dieu. Cela se comprend, parfois nos faiblesses nous entraînent sur cette route. Mais il y a aussi une  autre route plus dangereuse encore, c’est celle qui propose de  faire un accord : un peu de Dieu et un peu de vous. Faisons un accord et ainsi avançons dans une double vie : un peu de la vie dictée par Jésus, et un peu de la vie dictée par le monde, les pouvoirs du monde et tant d’autres. Cependant, c’est un mode de vie qui ne va pas  et ne nous rendra pas heureux.


Jeunes, n'ayez pas peur de rêver de grandes choses (24 avril)

 

A vous, qui êtes au début du chemin de votre vie, je vous demande : Avez-vous pensé aux talents que Dieu vous a donnés ? Avez-vous pensé à la manière dont vous pouvez les mettre au service des autres ? N’enterrez pas vos talents ! Misez sur de grands idéaux, ces idéaux qui élargissent le cœur, ces idéaux de service qui rendront vos talents féconds. La vie ne nous est pas donnée pour que nous la conservions jalousement pour nous-mêmes, mais elle nous est donnée pour que nous la donnions. Chers jeunes, ayez un cœur généreux ! N’ayez pas peur de rêver de grandes choses.


Le courage d’aller à contre-courant (28 avril)


 Demeurez solides sur le chemin de la foi avec une ferme espérance dans le Seigneur. En outre, le Seigneur  nous donne le courage d’aller à contre-courant. Aller à contre-courant, cela fait du bien au cœur, mais il nous faut du courage pour aller à contre-courant et Lui nous donne ce courage. Il n’y a pas de difficultés, d’épreuves, d’incompréhensions qui doivent nous faire peur si nous demeurons unis à Dieu comme les sarments sont unis à la vigne, si nous ne perdons pas l’amitié avec lui, si nous lui faisons toujours plus de place dans notre vie. Ayons confiance dans l’action de Dieu. Avec lui nous pouvons faire de grandes choses. Misez sur les grands idéaux, sur les grandes choses. Nous chrétiens nous ne sommes pas choisis par le Seigneur pour de petites bricoles, allez toujours au-delà, vers les grandes choses. 


Pas de maquillage devant Dieu (29 avril)


Marcher dans la lumière, c’est marcher dans lavérité, car la vérité est lumière. Parfois, on est honteux de dire la vérité: j’ai fait ceci, j’ai pensé cela. Mais la honte est une vraie vertu chrétienne et humaine: la capacité d’avoir honte est une vertu de l’humble.

Et cette " bienheureuse honte "  permet d’aller se confesser en vérité, d’aller au Seigneur avec notre vérité de pécheurs. Il s’agit d’aller à Dieu sans se maquiller : nous ne devons jamais nous maquiller devant Dieu. Aller se confesser, ce n’est pas " comme aller à la teinturerie " : Jésus dans le confessionnal n’est pas un teinturier. La confession est  une rencontre avec Jésus qui nous attend tels que nous sommes.


Examen de conscience (6 mai)


La vie chrétienne ne peut pas se comprendre sans la présence de l’Esprit-Saint. Le moment de  l’examen de conscience, en fin de journée, peut permettre de découvrir l’action de l’Esprit-Saint: il s’agit pour le chrétien de  penser à ce qui est arrivé dans sa journée, à ce qu'a dit le Seigneur, ce qu'a fait l’Esprit-Saint en lui.

 « Ai-je senti l’Esprit-Saint ou ai-je été accaparé par d’autres choses ? Qu’est-ce que l’Esprit-Saint a fait aujourd’hui en moi ? Quel témoignage m’a-t-il donné ? Comment m’a-t-il parlé ? Que m’a-t-il suggéré ? ». 

 Cet exercice de l’examen de conscience permet de prendre conscience de ce que le Seigneur a fait ce jour, de ce qu'a fait l’Esprit-Saint.

 Demandons la grâce de nous accoutumer à la présence de ce compagnon de route, l’Esprit-Saint, ce témoin de Jésus qui nous dit où est Jésus, comment trouver Jésus, ce que dit Jésus.


Monsieur la plainte (7 mai)


Entrer dans la patience: c'est la voie que Jésus nous enseigne à nous chrétiens. Entrer dans la patience... Cela ne signifie pas être tristes. Non, non, c'est autre chose... Cela veut dire supporter, porter sur nos épaules, le poids des difficultés, le poids des contradictions, le poids des tribulations. Cette attitude chrétienne de "supporter" c'est entrer dans la patience.

Cette attitude de "supporter" est l'attitude normale du chrétien et qui n'est en rien masochiste : c'est simplement se mettre sur la route de Jésus.

Quand les difficultés arrivent, tant de tentations arrivent aussi. Par exemple celle de se lamenter: "mais regarde ce qui m'arrive"... une lamentation ! Un chrétien qui ne cesse de se lamenter cesse d'être un bon chrétien: c'est Monsieur ou Madame la plainte, non? Le silence de Jésus: Jésus, dans sa passion, n'a plus parlé, seulement les deux ou trois paroles nécessaires... Mais ce n'est pas non plus un silence triste. Il est douloureux, si souvent très douloureux, mais pas triste. Le cœur  est en paix.


Chasteté féconde (Premier discours du St Père aux Consacrées – 8 mai 2013)

 

…Et puis la chasteté comme un charisme précieux, qui élargit la liberté du don à Dieu et aux autres, avec la tendresse, la miséricorde, la proximité du Christ. La chasteté pour le Royaume des Cieux montre comment l'affectivité se situe dans une liberté mûre et devient un signe du monde à venir pour toujours faire resplendir le primat de Dieu. 

Mais s'il vous plaît, une chasteté "féconde", une chasteté qui enfante des enfants spirituels dans l'Église. La consacrée est mère, elle doit être mère et non une "vieille fille"! Excusez-moi si je parle ainsi, mais cette maternité de la vie consacrée est importante, cette fécondité! Que cette joie de la fécondité spirituelle anime votre existence; soyez des mères, comme des figures de Marie Mère et de l'Église Mère. On ne peut pas comprendre Marie sans sa maternité, on ne peut comprendre l'Église sans sa maternité et vous êtes une icône de Marie, de l'Église.


La vérité est une rencontre (8 mai)


La vérité est une rencontre; c’est une rencontre avec la plus haute vérité, Jésus, la grande vérité. Personne n’est maître de la vérité. La vérité se reçoit dans la rencontre.


La joie chrétienne (10 mai)


Cette  joie du chrétien n’est pas la gaieté, elle est quelque chose de plus. La seule gaieté, à la longue, risque de se transformer en légèreté, en superficialité. La joie en revanche comble de l’intérieur.

Cette joie réside dans la certitude que Jésus est avec l’homme: l’homme joyeux est un homme sûr, sûr que Jésus est avec lui, que Jésus est avec le Père.

Et cette certitude pousse à la confiance quotidienne : nul besoin de mettre la joie en bouteille pour en avoir toujours en réserve car la joie est une vertu pèlerine, un don qui chemine, qui doit avancer, notamment par l’annonce du Christ.

Au contraire, celui qui veut cette joie pour lui seul risque de se retrouver le cœur froissé, et de tomber dans une mélancolie qui n’est pas saine.

Quelquefois ces chrétiens mélancoliques présentent davantage des faces de piment au vinaigre que des visages de personnes joyeuses, qui vivent une belle vie.


La prière sans ennui  (13 mai)


Tant de fois la prière semble ennuyeuse: mais la prière qui ennuie est une prière qui reste toujours en soi-même, comme une pensée qui tourne en rond.

Au contraire, la vraie prière, qui n’ennuie pas, fait sortir de soi-même, c’est une prière qui est " exode ".

Concrètement, le chrétien a deux sorties pour vivre cet exode dans la prière: regarder les plaies de Jésus, et regarder les plaies de ses frères et sœurs.


On n'est pas chrétien à temps partiel  (Le "tweet" 16 mai 2013)

 

« Nous ne pouvons être chrétiens seulement à temps partiel ! Cherchons à vivre notre foi à chaque instant, chaque jour » 

 

 

 Les chrétiens de salon (16 mai) 


Paul allait de l’avant, parce qu'il avait en lui le zèle apostolique, la ferveur apostolique. Si Paul est toujours dans les ennuis, ce ne sont pas les ennuis pour les ennuis, mais pour Jésus.

 Le chrétien a souvent des ennuis car il dérange. Paul dérange ; c’est un homme qui par sa prédication, par son travail, par son attitude, dérange, car il annonce Jésus-Christ, et l’annonce de Jésus-Christ dérange les conforts, les structures confortables.

Les chrétiens n’échappent pas à l’installation dans le confort. Ce sont les chrétiens tièdes qui n’ont pas envie d’aller de l’avant, les chrétiens de salon, qui sont éduqués, bien sous tous rapport, mais qui ne savent pas donner d’enfants à l'Église par l’annonce et la ferveur apostolique.

Au contraire, le Seigneur encourage à aller plus avant, plus avant, sans se réfugier dans une vie tranquille ou dans des structures caduques.


Comment communiquer de façon efficace la foi d’aujourd’hui ? (18 mai)


Dans l’évangélisation, la chose la plus importante est Jésus. Si le chrétien se contente de l’organisation, il n’avance pas : « Jésus, c’est le plus important ». 

 Vous avez crié « François !… mais Jésus où était-il ? C’est « Jésus » qu'il faut crier… Il est au milieu de nous ! Dorénavant plus de « François », mais « Jésus ».


Comment aider nos frères martyrs ? Ceux qui risquent leur vie pour aller à la messe ?


 Le martyre n’est jamais un échec, c’est le niveau le plus élevé du témoignage. Est-ce que vous priez tous les jours pour nos frères persécutés? Tous les jours! Ils sont l'Église de la patience, entrée "en patience".


La lutte pour le pouvoir (21 mai)


Le Christ lui-même "est venu non pour se faire servir, mais pour servir, et son service a été un service de la Croix", "Il s’est abaissé jusqu’à la mort, la mort par la Croix, pour nous, pour nous servir, pour nous sauver". Et dans l’Eglise il n’existe aucune autre route pour aller de l’avant. Pour le chrétien, aller de l’avant, progresser, signifie s’abaisser. Si nous n’apprenons pas cette règle chrétienne, jamais, jamais nous ne pourrons comprendre le vrai message de Jésus sur le pouvoir".

Progresser, c'est s’abaisser, c'est être toujours au service. Ainsi, le plus grand est celui qui sert le plus, qui est le plus au service des autres: voilà la "règle chrétienne".

C'est pourquoi au lieu de parler de "promotion" pour l'avancement de la carrière, il vaudrait mieux dire :"celui-là a été promu à la Croix, celui-là a été promu à l’humiliation"; voilà la vraie promotion, celle qui ressemble le plus à Jésus !

 

 

 

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Published by l'équipe - dans le pape nous parle

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