La conséquence la plus grave concerne l’éducation de nos enfants : les manuels scolaires enseignent déjà, par exemple, qu »il existe diverses orientations sexuelles et parfois même qu’il faut expérimenter pour connaître la sienne…les jeunes sont désorientés. La révolution culturelle a détruit, avec une force inouïe, la cohérence donnée jadis par l'appartenance à une communauté, une tradition, une famille stable, les valeurs et la foi transmises par les familles et la religion. Cette désorientation touche la société en son ensemble : divorce, dépression, insatisfaction, incapacité de s'engager, disparition du concept d'autorité et de gouvernement...
Nous sommes dans une civilisation du virtuel, qui a perdu le sens de la réalité. Cette virtualité s'exprime par l'emphase sur l'accès (et non l'objet auquel on accède), la possibilité (et non la réalité), le choix (et non ce qui est choisi), le processus (et non le contenu), le changement (et non l'identité stable), les aspirations (et non leur concrétisation), la capacité et le potentiel (et non l'engagement). L'individu se construit un sentiment de toute-puissance, un monde de rêve où il aurait en permanence accès à tous les choix, un monde lui permettant de ne jamais s'engager personnellement. La maternité, la famille traditionnelle sont réduites à des mythes dépassés, alors que l'habilitation des femmes serait le rêve à conquérir.
Comment, en tant que chrétiens, faire face à ces conséquences? Quelle contre-culture lui opposer?
Il ne s'agit pas, pour les chrétiens, d'opposer une contre-culture à la nouvelle culture mondiale, mais tout simplement de rester, ou de redevenir, eux-mêmes. C'est le plus grand service que nous puissions rendre à l'humanité. Être fidèle à l'Évangile nous assure une indépendance par rapport aux "valeurs" que la société cherche à nous imposer. Seule cette liberté nous permet d'aider nos frères, car Jésus est le chemin, la vérité et la vie. Mais l'ignorance des enjeux de la nouvelle éthique peut nous amener à faire des compromis, voire à nous laisserséduire. Il est donc également important de s'informer.
La confusion....
Mais le réel demeurera
Eclaircissements et formation :
L’idéologie du gender.
A- le féminisme du genre.
1) Histoire et idéologie.
a) Histoire : le terme "gender feminism", ou féminisme du genre, a été employé pour la 1ère fois par Christine Hoff Sommers dans son livre Qui a volé le féminisme ?, pour établir une différence entre 2 types de féminisme :
2) Les racines et les enjeux philosophiques.
à suivre !!!