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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 10:29

Chères anciennes, vous êtes en vacances, pour la plupart, bien sûr !

L’intelligence, la foi et l’urgence, elles, n’y sont jamais… C’est pourquoi le Saint Père a,

vous le savez, sorti sa première et très attendue encyclique sociale, début juillet, CARITAS IN VERITATE.

 

            « sur le développement humain intégral,

            dans la charité et dans la vérité »

 

     Thèmes abordés tous fondamentaux et d’actualité :

Le bien commun, la mondialisation,

le vrai développement (vision synthétique et analytique, l’homme, la nature humaine,

 rôle de chaque homme, court-terme/long terme, etc…)

le rôle de la technique, le matérialisme et la transcendance

la vérité, la liberté de l’Eglise pour œuvrer au développement intégral,

les différents aspects de la justice, droits et devoirs,

le rôle des institutions, les réformes, le principe de subsidiarité est ses applications,

le marché, les lois du marché, liberté et responsabilité,

le sous-développement (causes -notamment intellectuelles-, description,

insécurité alimentaire, violence, athéisme, conséquences sociales,

 sous-développement moral, tourisme international : certaines conséquences,

raisons des échecs pour améliorer, certaines religions : freins au développement, etc…)

le profit, la gratuité, le don, a crise, la finance, apports pauvres/riches,

les aides internationales, les NPI, les anciens pays communistes,

le rôle des Etats aujourd’hui, la sécurité sociale, la mobilité du travail,

les migrations, les impacts du style de vie des hommes,

la question de l’écologie, l’environnement et l’eau,

les entreprises, leur rôle, leur gestions, les actionnaires, les délocalisations,

 buts lucratifs ou non, la transparence,, etc…)

l’importance considérable de la culture (analyses, divers aspects en rapport avec les autres thèmes, l’éducation, etc…°

et…le respect de tout l’homme (intégral), en particulier le respect de la famille et de la vie

(surpopulation,  contraception : analyse et réponses…),

encouragements pour l’engagement  !

 

il faudra, l’année scolaire revenant, aller boire à cette source  !

 


 

 

 

« Personne n'a été aussi clair que lui pour dire ce que l'homme économique doit faire pour l'économie :

appliquer les lois de l'économie et non les contourner », souligne le banquier italien Ettore Gotti Tedeschi

dans un entretien au quotidien italien il « Corriere della Sera », au lendemain de la publication de l'encyclique de Benoît XVI, 

dont le franc constat et « les propositions vers un vrai bien être mondial pour l'homme », commente-t-il, devraient lui valoir « un Nobel en économie ». 

Pour l'économiste italien, le grand mérite de Benoît XVI est d'avoir été très clair sur les causes « profondes » qui sont à l'origine de la crise économique actuelle,

et d'avoir  appelé à de nouveaux projets qui  ne visent pas seulement à « revoir les règles et les problèmes de gouvernance 

mais la capacité même de l'instrument économique à réaliser ses principaux objectifs ». 

Affirmant accueillir le texte de l'encyclique « en professionnel, en économiste, et non en simple catholique plus ou moins moraliste », Ettore Gotti Tedeschi, relève que le pape est le « seul à avoir mis en relation la crise économique actuelle et la chute de la natalité dans les pays développés (même si de manière différente) entre les Etats-Unis et l'Europe ».  

La question des naissances est « une question taboue » que beaucoup d'analystes préfèrent ne pas aborder », explique l'économiste italien.

« J'y vois là une forme de négationnisme », estime-t-il ; « on a ignoré et on continue d'ignorer », mais ce problème, poursuit-il « éclatera » vite au grand jour, car pour lui, « ce n'est pas la finance qui n'a pas fonctionné, ce n'est pas seulement l'avidité de quelques uns qui a entraîné une crise aussi complexe et aussi éloignée de ses origines ».

La chute des naissances est « l'origine ‘première' de la crise, affirme Ettore Gotti Tedeschi. Car celle-ci, explique-t-il, a entraîné « une croissance des coûts fixes, une diminution des économies et des accords financiers » et donc « une croissance économique insuffisante ».

D'un point de vue économique, l'homme « est devenu dans ce monde global un ‘moyen' de croissance  économique ». Devenu à la fois travailleur, consommateur et épargnant, précise-t-il, il voit ces trois dimensions « entrer en conflit ». Et si ce conflit « explose à un moment de croissance économique mineure », prévient-il,  «l'homme risque la dégradation humaine ».  

Evoquant alors la certitude du pape selon laquelle le marché ne peut fonctionner sans règles de solidarité et de confiance, l'économiste italien réaffirme que « la confiance est la ressource la plus rare qui soit, mais sans nul doute la plus précieuse » ; qu'elle « garantirait des avantages uniques sur tous les marchés ». 

La confiance, insiste-t-il, « ne s'acquiert ou ne se conquiert pas à coups d'études de marché ou de codes éthiques affichés aux entrées, elle s'acquiert par le comportement qui est uniquement et toujours individuel.» 

Isabelle Cousturié

 

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Published by l'équipe - dans le pape nous parle

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